L'avis de motoplanete.com sur la
Kawasaki ZRX 1200
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Caractère
moteur, Freinage top niveau, Finition |
Autonomie
réduite,
Poids ezt train avant lourd, Duo |
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PERFORMANCES MJ |
vitesse maxi
: |
227 km/h ;
400 m DA : 11"5 |
conso à 130
: |
6.9 l |
ESSAIS
n° |
1226 et 1287 |
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FICHE
TECHNIQUE |
Moteur |
4 cylindres en ligne, 4 T, refroidi par eau, 2 ACT, 4 soupapes
par cylindre ; 1164 cm3 (79 * 59,4 mm) ; 106 ch à 8000 tr/mn ; 10,6
mkg à 6000 tr/mn ; boîte 5 v; transmission secondaire par chaîne. |
Partie-cycle |
cadre double berceau tubulaire en acier ; susp.AV fourche téléhydraulique,
déb. n.c. ; susp.AR 2 amortisseurs latéraux, dèb n.c. ;
frein AV 2 disques Ø 310 mm, étriers 6 pistons ; frein AR
1 disque Ø 250 mm, étrier 2 pistons ; roues AV/AR 17" ;
réservoir 19 L ; poids à sec 227 kg - avec pleins : 251 kg. |
Garantie |
2 ans pièces et MO,
km illimité. |
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Du couple et du rock |
7999 € |
Le
gros roadster Kawa par excellence.
On dira ce qu'on veut, mais un bon
gros moulin à l'ancienne,
ça vous envoie de ces sensations
! Le ZRX est adepte de cette philosophie.
Il en offre même un peu plus
en gonflant son moteur. Le bloc
emprunté à la ZZR
1100 grossit de 112 cm3, l'empattement
est rallongé, et le gros
roadster se décline désormais
en 3 versions : Naked présenté
ici, R
avec un tête de fourche carrée,
et S
pour un demi-carénage imposant
et protecteur. La ZRX n'est pas
une petite moto. Son gabarit en
impose autant que son moteur le
présage. Le bras oscillant
dédoublé type Superbike
des années 80 est superbe,
et doit contenir les assauts de
plus de 10 mkg. Point d'escabeau
pour monter sur la selle mais un
poil de retenue quand il s'agit
de manoeuvrer cet engin. Qui se
montre maniable et complaisant en
ville. Méfiez vous de la
poignée droite. Elle agit
sur un baril de poudre. Le gros
4 cylindres déborde de vigueur.
Les sensations sont au rende z
vous à la moindre sollicitation.
Un concentré de caractère
et de muscle. Une énorme
dose d'allonge, une grosse louche
de rage, et vous obtenez un cocktail
Kawa terriblement attachant. La
partie-cycle se satisfait assez
mal de cette force lorsque le rythme
se hausse sportivement. Pas particulièrement
légère, la machine
est physique à inscrire dans
le virage. Tant que le macadam est
de qualité, la tenue de route
est de premier ordre ; ça
se gâte rapidement lorsque
la DDE a oublié certaines
portions. On doit alors sortir les
outils pour régler les suspensions
(elles le sont de partout). Trouver
l'accord idéal entre confort
et rigueur de conduite relève
du casse-tête chinois. On
aura plus tendance à enrouler
pour profiter du souffle inépuisable
du gros bouilleur. Les étriers
à six pistons sont d'une
efficacité remarquable, tout
comme la qualité de finition.
En balade, le passager ne sera pas
le mieux loti ; la selle est confortable
mais les repose-pieds bien trop
hauts. Le pilote est mieux soigné
avec une position roadster légèrement
sur l'avant mais non contraignante.
En version
S, la protection est très
correcte. Cela n'en fait pour autant
une compagne de choix pour les longs
trajets : l'autonomie est juste,
et les vibrations à vitesse
stabilisée lassent à
la longue. Elle s'adresse plus à
des utilisateurs expérimentés,
qui aiment les gros roadsters coupleux
et "poilus". |
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