bicylindre parallèle 4 T, refroidi par eau, 2 ACT, 5 soupapes par cylindre ; 849 cm3 (89,5 x 67,5 mm) ; rapport volumétrique 10,5 à 1 ; 79,7 ch à 7 500 tr/mn ; 8,55 mkg à 6 000 tr/mn ; boîte 5 v. ; transmission secondaire par chaîne.

cadre treillis en tubes d'acier ; susp. AV fourche téléhydraulique, déb. 120 mm ; susp. AR monoamortisseur, déb. 130 mm ; frein AV 2 disques Ø 298 mm, étriers 4 pistons ; frein AR 1 disque Ø 245 mm, étrier 2 pistons ; roues AV/AR 17" ; réservoir 18 l ; poids à sec 190 kg.

En créant la TRX 850 il y a quatre ans, Yamaha s'était lancé sur un nouveau créneau afin de concurrencer les bicylindres sportifs comme la Ducati 900 SS. Pour cela, Yamaha s'est basé sur le moteur parallèle twin de la TDM, mais avec un calage à 270° pour renforcer le caractère du moteur. Avec une première longue et un certain manque de souplesse, la TRX n'est pas très à l'aise en ville. Mais une fois sur la route, elle se révèle performante, même si ses montées en puissance linéaires ne procurent pas le même plaisir que celles d'un V2. Le cadre treillis avec moteur suspendu est inspiré de celui des Ducati, mais il n'a pas la vivacité des dernières sportives multicylindres. Ceux qui ont l'habitude de ces motos auront même l'impression que l'avant de la TRX est fuyant. En fait, il est très sûr, mais nous n'avons plus l'habitude de ces géométries à l'ancienne. Côté freins, la TRX a tendance à se relever sur les freinages en courbe. L'attaque du double disque avant est très franche et il faut même s'en méfier, mais en usage normal, on le dose facilement. La TRX a sa propre personnalité, différente de celle des italiennes. Tant mieux.