Le Touquet 2001
- Balades
Les festivités par Cri-Cri: Jeudi 17h50: Dring... Dring... - Allô! - c'est Cyril! Tu as vu le temps prévu ce WE? Il va faire beau. Plus de 15°. Tu viens? - [mode lopette] Mouais... J'ai mes 2 pneus raides, je ne peux pas rouler avec... [mode réfléchissement intensif] je bigophone à Cardy pour voir s'ils ont 2 pneus et je te rappelle? ... Pas de chance, il reste 2 D103 pour ma belle. Rendez-vous pris vendredi matin 9h30 pour changer les 2. Ca devrait le faire en roulant un peu plus fort pour être à l'heure au rendez-vous. ... Vendredi, je pose un mot sur mon bureau: "Trop beau, gaaaazz. De retour dans la journée de lundi". A 9h25, Cardy n'est pas ouvert, mais le mécano m'attend. A 10h05, j'ai 2 magnifiques savonnettes noires qu'il faut roder. 12h05, je suis à l'entrée de Mâcon (en haut à gauche de ma carte de balade). Maintenant, je passe en mode mappemonde. ;-) A 12h35, enfin mes compagnons de route arrivent. 5minutes de retard! Ils auraient du prévoir en partant de Grenoble! Nous sommes 2 CB500 et un 'romono (650XTZ Ténéré): Cyril, son fils Guillaume et bibi. En traversant le Morvan, le soleil se cache et la fraîcheur se fait sentir (mais à ce moment là, on l'appelle froid). Vers 20h après moulte zigzags (entre l'avant-dernière et la dernière file... on comprend vite, hein?). On est place d'Italie. Miam, gloup au Bataclan Café (le PT c'est has-been), on se retrouve une vingtaine de motard en terrasse (elle est chauffée la terrasse!). Tom4 passe et repasse à faire le kakou: en Wheeling, et puis un stoppie... Pfuuuii! Un vrai gamin avec son VTT! Vers 1h30, je veux aller me coucher!! Samedi matin: Rendez-vous 10h30 porte de St-Cloud direction... les 17 VIRAGES! ... Je passe sur l'itinéraire autoroutier pour y arriver. Et sur place, je peux me moquer allègrement des pauvres parisiens: C'est juste bon pour retirer la paraffine sur les côtés du pneu ce truc là. Il n'y a pas de quoi rendre un pneu rond avec cette route. C'est mieux qu'un parking de supermarché, c'est tout. 2 fois dans un sens et 2 fois dans l'autre + une autre petite route avec 4 ou 5 virages... ça y est, on a fini le tour de la Chevreuse! De retour sur Paris, on se fait une après-midi dodo réparateur... Le pire est à venir! Vers 20h après un petit tour touristique dans Paris, nous fêtons l'anniversaire de Sandrine (qui nous remercie bien du Soubirac que nous lui avons offert). Je découvre enfin le 400 Bandit Jaune de Tom4 avec laquelle il est sensé atomisé tout le monde. Je suis tout de même MDR par l'inscription qui orne son tour de selle: "GSX 400 RR". Passablement fatigué, je me couche enfin vers 3h. Dimanche matin, réveil en sursaut vers 7h30. J'ai un zombie dans la glace du miroir qui me fait face. A 8h30 pétante je suis au Rendez-vous fixé porte de Clignancourt (même pas perdu le Cri-Cri!). 8 motos sont là: 5 CB500, un Fazer, un bandit 600 et le 'romono. On tourne et on retourne dans la jungle urbaine pour prendre l'A16 qui par hasard est spécialement gratuit pour les motards qui vont au Touquet. ;-) La totoroute est insipide et vide. Heureusement qu'il y a des motards pour l'animer: -"Merde! Il s'est vautré le gars? ... A ben, non. Il est juste couché sous le cardan de sa BM. Il doit retendre son cardan!" ;-) - 200m plus loin, le 'romono a disparu de mon rétro. 2km plus loin le groupe se range sur une aire de repos. Cet arrêt malheureux a du bon: Tout le monde a les doigts qui piquent (sauf cet enfoiré de Corto qui cumule poignées chauffantes et manchons). Le 'romono n'arrivera pas sur la plage. Son pneu arrière a éclaté et Cyril a brillamment arrêté sa monture sur BAU (ouf!). Il se sacrifie et nous continuons la route sans lui. - On finit la route à allure réduite: 3 motos sont sur la réserve. Quand on fera plus loin le plein, j'aurais fait 301km avec 17litres. C'est honnête pour 80km de ville et 220km de totoroute à 140-150km/h. Par contre tous les pneus arrières en ont pris dans la gueule: Ils ont peluché sur la bande de roulement. (Je savais bien qu'il y avait une bonne raison pour que je ne prenne jamais l'autoroute! Cela me conforte dans ma décision). Arrivée à Stella-Plage vers 13h, l'enduro est parti comme nous le suggère le balai d'hélicoptère, et le vacarme qui sort des dunes. Une copine sur place nous offre quelques sandwichs avant de nous amener au goulet. Il y a le soleil, la mer, et des fadas qui pataugent dans le sable: Le pied quoi! ;-)) On n'attend pas la fin de l'enduro. Il y a de la route à faire. A 15h15, on décolle pour éviter la cohue. Nous récupérons l'infortuné Cyril qui a trouvé asile à un relais calmos. Il n'y a pas de pneus pour sa brêle, il ira la rechercher à Amiens le WE prochain pour la redescendre sur Grenoble. Après un dernier coup de fil à sa femme, il est convenu que son fils lui donne la CB et que le petit prenne le train pour Grenoble à Paris comme ça il ne ratera pas son cours lundi à 9h30. Mon dieu que la sagesse des femmes est immense! ;-) Vers 18h, nous sommes sur la route vers Paris, dans un troquet pour nous réchauffer: Et pourtant il ne fait pas froid, 1° marqué sur un panneau publicitaire, mais le soleil est en train de se coucher. Vers 20h, nous confions le fiston à une autre moto pour le déposer à la gare de Lyon, et les parigots nous ouvrent la route et nous larguent du côté de la Défense pour une petite séance de périf. (Ils sont fous ces lutéciens!) A 21h vers Rungis, nous nous substantons. Et puis gaz vers le sud par la N6. Pendant bien 2h, nous allons rouler à 120-130 sur une route déserte jusqu'à ce que le froid nous tombe dessus (il a aussi du tomber autour de nous car tout est givré dehors). On coupe un peu à 90-100km/h, j'ai quelques orteils et un doigt insensible. A 23h30, on arrive du côté d'Avallon. La seule station ouverte entre Auxerre et Chalon nous ouvre ses portes. Le plein, un chocolat, nous récupérons nos orteils et nos doigts et nous repartons. Il reste 120km jusqu'à Chalon ou nous décidons de trouver un hôtel F1 pour passer la fin de cette nuit. Le froid est toujours aussi piquant, nous roulons dans le vent sous la voûte étoilée, et les quelques camions que nous croisons nous éblouissent copieusement (signe de fatigue). A 1h30, les motos sont devant lhôtel, j'ai un mal fou à mettre ma moto sur la centrale. Après une douche chaude, je me couche dans les bras de Morphée (ou d'une autre, c'était pareil). Lundi 8h15, réveil. J'ai encore la tête dans le cul. Il fait beau sur Chalon, dehors il doit bien faire 5°: La canicule quoi! A 11h, nous sommes sur Bourg-en-Bresse, je laisse Cyril rentrer sur Grenoble. Et je prends la petite route pour Nantua. Dés la sortie de la ville, la brume devient plus insistante et l'humidité perle sur la visière. Elle fait ensuite place au brouillard. Heureusement qu'il y a des voitures pour montrer ou se trouve la route. Sur le haut, j'ai relevé la visière car maintenant le brouillard est givrant (je n'ai pas du tout reconnu la route que nous avions fait dimanche dernier!). Et miracle, en descendant sur Nantua, ma visière dégivre et le brouillard se déchire: Chouette! Je vais pouvoir un peu rouler! ;-) Il me reste assez d'essence pour faire une petite boucle: Au défilé de l'écluse, je prends direction St-Julien, à Valleiry, je bifurque au hasard direction Frangy par une petite route, et jatterris pile en face du dernier arrêt que nous avions fait dimanche dernier. D992 de Jonzier jusqu'à Frangy. N508 direction Annecy. Demi-tour à la Balme (et re-virolo) ;-) Bifurcation à Contamine par la D27 jusqu'à Cruseilles. Puis la viroleuse D15 au pied du Salève jusqu'à Etrembières, puis la maison sous le soleil. :-)) A 13h30, j'avais graissé ma chaîne et pris une douche. |